BERNARD JOUBAIRE, LES ANNEES POP
Lorsque, il y a déjà quelques années, je me suis intéressé à la peinture pop des années 70 et plus précisément aux créateurs français, j’ai été frappé par le nombre d’artistes inspirés par ce mouvement et par leur jeunesse. Pour ces enfants de la Seconde guerre mondiale et des Trente Glorieuses, partagés entre les débuts d’une surconsommation galopante et les doutes qu’elle suscite, le mouvement pop, comme les évènements de Mai 68, sera un cri de révolte et une manifestation de rejet d’une société en plein bouleversement. Joubaire, à cet égard, est particulièrement représentatif de cette période et de ce courant artistique si riche. Nicolas Brient BIOGRAPHIE DE BERNARD JOUBAIRE Né en 1949, Bernard Joubaire se passionne dès l’adolescence pour la peinture américaine, notamment pour le travail de Lichtenstein, Rosenquist et Wesselman. Contemporain de Schlosser, Monory ou Rancillac, il commence à peindre en 1967, s’inspirant aussi des artistes de la réalité nouvelle et de l’école de Nice présentés dans les galeries parisiennes. Sa frénésie créative, témoignage de son époque, sera aussi fulgurante que fugace : de 1967 à 1975, il produit plusieurs dizaines de toiles, dans un premier temps très marquées par le Pop art américain puis tendant vers la figuration narrative. Il est exposé en 1970 au Centre artistique de Verderonne et à la Galerie Merz Beauvais puis participe en 1975 au Salon de la Jeune Peinture au Musée d’Art Moderne de Paris et au Salon Contradiction à l’American Center de Paris. En 1975, il interrompt sa carrière de peintre pour étudier puis exercer le métier d’architecte, et ne revient à la peinture qu’en 2002, alors que la page du Pop art est tournée depuis bien longtemps. |
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